lundi 18 mai 2009

lundi 4 mai 2009

La réponse véridique à l'outrage!

Comment peux tu douter de la sincérité
Une fois de plus, de ma cul de patte préféré ?
Observes bien attentivement dans ses yeux
Cette lueur qui met à terre tous les gueux !


Et c’est bien à cause de toi grand frère indigne
Qui ne souhaite pas comprendre son signe
Car c’est avec la plus grande des corruptions
Que sur tes scouts et ta quiénoune tu fais pression


En parlant de l’orthographe que tu emploies,
« Moi je croi ke ske jvoi » ca c’est du bon patois !
Cependant je tire mon chapeau pour les Bourreau
Qui est un de tes poèmes les plus rigolos.


J’ai toutefois hier soir obtenu confession
De quelques compliments sur nous, les Bourguignons
Par ton Clairon sur la cuisine et le vignoble
Qui en Bourgogne seront toujours les plus nobles.

L'outrage by Bruno le poète!

Blessé par l’amour-propre d’une guide fière
Je m’en vais lui souffler quelques-uns de mes vers !
J’attends d’ailleurs toujours réponse poétique
Au sonnet que je fis comme prime critique.


Alors comment décrire la façon dont ma sœur
Fut pour la cause honnie objet de tromperie ?
Je dois vous avertir, mes adverses lecteurs,
Que je ne cèderai pas devant le mépris !


Etant accoutumé depuis quelques années
A l’art d’enregistrer des images sur bandes,
Je dois vous concéder poliment « bien filmé !»
Mais vois dans ce cliché œuvre de propagande.


J’ai reconnu Clairon qui chantait malgré elle :
« Je suis un Bourguignon ». Erreur héréditaire,
Car, passant sur l’accent et ses aïeux modèles,
Vérifiez en mairie : elle est née dans le Cher !


J’ai goûté avec joie ce morceau de chant scout
Et me rappelle un temps où je le chantais même,
J’ai entendu la grâce incertaine sans doute
D’avec laquelle Claire lisait cette bohème.


Pourtant, malgré tout, je ne puis croire et redoute,
Avec ce camouflet, une vile intention
Je suspecte, décrypte, demeure à l’écoute,
Et découvre sans mal la manipulation.


Le « non » est clair et fort, on ne peut le nier,
Il arrive à propos quand se clôt le couplet.
Il n’est pas dans le texte, il sort de l’âme-même
De cette enfant chérie qui se soumet quand même.


Alors elle poursuit. Quelle fut la torture
Qui la conduit ainsi à se faire parjure ?
Je ne sais mais croyez que jamais une sœur
Ne ment à son frère quelque soit son malheur.


Et oui, car j’ai reçu, avant la pellicule,
Un message qui rend cet acte ridicule.
Ainsi sachez bien voir qu’on ne berne point homme
Qui, confiant dans son sang, ne craint pas qu’on l’assomme.